voici un petit article étonnant trouvé dans le telegramme d'aujourd'hui
analyse. Le ciel sur la tête
Y’en a marre ! Vraiment marre de ce temps de cochon sur la Bretagne qui va finir par entrer dans le Livre des records. La faute à qui ? Au réchauffement climatique ? Aux essais nucléaires ? À El Niño ? Les pieds droits dans les bottes, on se permet, avec toutes les précautions d’usage, d’avancer une autre hypothèse : et si c’était Sarkozy ? Dit comme ça, c’est peut-être un peu sec, mais il faut bien remarquer qu’il y a une sidérante coïncidence entre son élection et la dégradation du temps en Bretagne. En avril, on s’était découvert d’un fil, mais en mai on a tout pris dans le nez et en juin, tout dans le tarin ! La juxtaposition des cartes est d’ailleurs la meilleure preuve de cette évidente corrélation entre les deux phénomènes. Prenons la carte politique : la Bretagne est la région où la gauche a le plus progressé et le centre, le mieux résisté. Étudions maintenant les cartes météo : la Bretagne est la seule région sous la flotte depuis un mois et demi ! Étonnant, non ? À la lecture de ces deux cartes, soudain tout s’éclaire. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Sarkozy, aujourd’hui, fait la pluie et le beau temps. Et il se comporte comme Jupiter jadis qui, du haut de son Olympe, envoyait la foudre aux téméraires qui avaient osé le défier.
Avec Sarko, même topo : de son Olympe élyséen, il envoie sur les irréductibles Armoricains, le tonnerre, la pluie, les frimas, le zef, les bourrasques, le brouillard et bientôt, peut-être, la peste et le choléra. Par Toutatis, le ciel nous tombe sur la tête ! La Bretagne a trop voté au centre, il envoie un centre dépressionnaire. On disait « halte au cumul », on a des altocumulus. On voulait se mettre en tee-shirt, on se prend une veste. On voulait de la démocratie, on a un régime d’averses. On revendiquait la proportionnelle, on a la totale. Il nous avait promis un changement de climat, on prend de la flotte tous les jours. Ah, elle est belle la rupture ! Et combien de temps ça va durer, ce binz ? Va savoir, Charles. Car, comme dit le proverbe châteaulinois : « S’il pleut à la Saint Ménard... »
et voila maintenant on sait a qui se plaindre du temps de merde qu'on a ces temps si